L'ensemble du domaine s'étend sur 2 hectares adjacents à la
rivière du « Loup », dont un hectare de forêt.
L'autre hectare se partage entre la résidence, les diverses
allées, la place principale de galets, la piscine et son solarium,
le parc arboré, le hangar et le grand parking clôturé.
La résidence : construite à l'origine comme
moulin à huile en 146 avant J.C., fut un monastère du Vème au
XIVème. Abandonné, il reprit son activité de moulin à huile au
XVIIIème siècle.
Ce n'est qu'au XXème siècle, vers les années 1970, qu'il fut
transformé en plusieurs appartements pour devenir la résidence du
« Moulin du Loup ». C'est pour cela que la résidence est
classée « monument historique ».
La résidence compte une grande bâtisse principale (divisée en
plusieurs appartements), trois petites bâtisses et d'un hangar,
lieu réservé aux résidents, pour stocker de gros encombrants
(vélos, meubles,etc'). La résidence vit au rythme d'un petit
village convivial avec sa place centrale. La forêt et le bord de
rivière offrent de douces promenades quand on n'est pas au repos
dans l'espace piscine.
Le parking : grand parking extérieur commun
clôturé où chacun à sa place attribuée. Un espace deux roues est
également présent à l'intérieur de la résidence.
L'espace piscine : libre d'accès aux résidents,
offre un solarium avec transat et un bassin de 13m X 7m entouré
d'une barrière de sécurité conforme à la législation.
Les espaces verts arborés de la
résidence, sont irrigués par un arrosage automatique.
Les Ligures (les cagnois) avaient construis un barrage de fortune
et un canal de dérivation pour actionner un moulin à huile. Mais
en 146 avant J.C. Rome livra une bataille contre les celto-ligures
établis à Cagnes et les romains furent victorieux au passage du
Loup (la rivière). Les Romains, passés maîtres dans l'art
d'utiliser l'eau pour irriguer et faire tourner les meules,
aménagèrent le barrage en véritable Moulin.
C'est au Vème siècle, que le moine Véran y implanta le
christianisme, en élevant en ces murs une chapelle et un
monastère. En 774, Charlemagne le trouvant en ruine, et en ordonna
sa reconstruction immédiate et fut détruit par des pillards
hérétiques en 850. En l'an Mille avec le triomphe du
Christianisme, il renaît à nouveau, pour tomber définitivement en
ruines, abandonnée, au XIVème siècle.
De cet important monastère, il ne reste plus que le Moulin du Loup
et une partie de l'olivaie que le moine Véran fit planter.
Du XVIIIème au XIXème siècle, le moulin fut exploit é comme
tel par la famille Giraud, de père en fils.
En 1818, Jean Giraud construisit une maison en « sus du
moulin ». A cette époque le domaine avait une surface
d'environ 300 hectares en prés, champs, olivaies et vignes. Il
produisait en abondance du fourrage, du blé, de l'huile, du vin,
du tabac, des fleurs d'oranger. Son exploitation nécessitait la
permanence de 34 ouvriers agricoles.
En 1846, le moulin était équipé de trois paires de meules à huile
et d'une paire de meules à blé. Les Giraud en firent une maison
riche et prospère.